Un extrait de notre page municipale, vous trouverez la version complète dans la partie page d'expression municipale.
Projet « centre socio-culturel jeunesse et loisir »
Le projet du centre « socio-culturel jeunesse et loisir » démontre l'improvisation et la politique à court terme de la Majorité.
a) Le programmiste
Lors d’une première réunion le 28 mai 2010 ce projet a été évoqué, notamment la question de son financement. La Municipalité part sur une structure d'environ 2 millions d’euros. Nous avons insisté durant cette réunion sur la nécessité de bien identifier les besoins. Ainsi, la commission s’était entendue pour faire appel à un programmiste. C'est un consultant dont la mission est d’aider à identifier l’utilisation qui en sera faite.
A notre grande surprise, cet appel au programmiste ne figurait pas à l'ordre du jour du conseil du 18 juin. M. le Maire, n’étant pas tout à fait d’accord avec cette question, il avait décidé de réunir à nouveau la commission et de revenir sur la démarche adoptée. Lors d’une nouvelle réunion, le 29 juin, les membres de la commission issus de la majorité avaient décidé que finalement, le programmiste n’était plus nécessaire pour identifier les besoins (alors même qu’ils défendaient ce point de vue quatre semaines plus tôt). Ainsi, lors du conseil municipal du 9 juillet, celui-ci a dû se prononcer sur le «lancement d’une consultation de marché» de maîtrise d’œuvre pour «le projet de centre culturel».
b) Méthodologie
Nous ne reviendrons pas sur les commissions qui sont réunies jusqu'à ce qu'elles prennent la « bonne » décision (celle du Maire). Nous nous attarderons sur la conduite et la mise en oeuvre du projet.
Lors du conseil du 29 novembre 2010, alors que le projet « centre culturel » n’était pas à l’ordre du jour, le Maire, à la surprise de tous les conseillers municipaux, nous a remis à 23 H 30 un dossier de 15 pages au sujet d'une demande de subvention à la CCBR (communauté de communes) pour le centre culturel.
Comment peut-on discuter sereinement d'un tel projet aussi tardivement alors qu'il faut en même temps assimiler les 15 pages ? Etait-ce une maladresse ? Etait-ce une manoeuvre ? Toujours est-il qu'il est impossible d'avoir un débat démocratique de qualité avec cette façon de faire.
Depuis le début du mandat, nous demandons à avoir des dossiers préparatoires des différents points du conseil comme cela se fait à Pleugueuneuc ou à Tinténiac. A chaque fois cela nous est refusé par M le Maire avec une mauvaise foi extraordinaire pour « économie de photocopies ».
Ce projet devait aussi faire l’objet de consultations préalables auprès des futurs utilisateurs (associations, particuliers). Pourtant sans qu'aucune consultation n’ait été organisée, le projet avance à grand pas. Dans cette demande de subvention nous avons appris que le projet :
_ s’appelle désormais « centre culturel »
_ aura des gradins amovibles
_ aura une capacité de 400 places.
Evidemment, aucun de ces points n'a été débattu en conseil municipal ou dans le comitéde pilotage. Le Maire nous soutient pourtant qu'il va organiser une consultation. Mais pour quoi faire ? Annoncer que le centre culturel aura des gradins amovibles et 400 places ? Le Maire nous soutient aussi que rien n'est arrêté. Certes ! Mais pourquoi faire une demande de subvention sur un projet non arrêté? Ce n'est pas à notre avis la bonne méthode.
c) Communauté de Commune de La Bretagne Romantique
Comme nous l’a rappelé M le Maire dans son dernier éditorial du mois de juillet, « il faut parfois savoir dire non ». C’est ce qu’a fait la CCBR concernant sa demande de subvention pour le futur « centre culturel ». Ce projet est avant tout communal et n’a donc pas vocation à servir les intérêts communautaires c'est-à-dire à l'ensemble des citoyens de la communauté.
Nous déplorons que les relations entre la Majorité Municipale de Saint-Domineuc et la CCBR soient mauvaises. A force de présenter Saint-Domineuc comme la victime systématique de la communauté, nous perdons beaucoup de crédibilité.
La Majorité se plaint souvent du manque de soutien des autres communes pour Saint-Domineuc. Mais comment demander leur soutien alors que très souvent, M le Maire les épingle en séance publique en se plaignant qu'elles touchent trop ou plus ?
Saint-Domineuc, en plus, n'a jamais été oublié par la CCBR puisque pas moins de quatre projets communautaires(ateliers relais, la zone d’activité, la base de kayak et la salle de gym de l’USL) ont déjà vu le jour sur notre territoire. La CCBR a subventionné l'aire de covoiturage, aménagé les bords du canal. Elle finance aussi l'entretien de la salle de gymnastique etc
Cela ne signifie pas que St-Domineuc ne doit plus rien demander à la CCBR. Mais la Majorité conduite par le Maire ne doit pas faire passer notre commune pour l'éternelle victime de la CCBR et des autres membres de la communauté.
d) Financement et crise financière
Sans subvention, avec une salle mal dimensionnée et ne correspondant pas à nos besoins, St-Domineuc prend le risque de ne plus avoir de marges de manœuvre financière dans les années à venir et, ce malgré une forte augmentation de nos impôts communaux.